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Choisir une voiture en 2025 : thermique, hybride ou électrique ?

Gros plan de l'intérieur d'une voiture présentant un élégant levier de vitesses, des boutons de commande et une partie du tableau de bord.

Le paysage automobile évolue rapidement en 2025. Jadis dominé par les voitures thermiques (essence et diesel), le marché voit monter en puissance les motorisations hybrides et électriques. Des considérations écologiques urgentes, l’augmentation du prix des carburants et les progrès technologiques poussent de nombreux conducteurs à s’interroger : quelle voiture choisir en 2025 ? Faut-il rester sur un moteur thermique éprouvé, opter pour un compromis hybride, ou sauter le pas vers le tout électrique ? Le choix dépend de plusieurs critères – écologiques, économiques et pratiques – que nous allons examiner. Cet article grand public, au ton neutre, propose un comparatif détaillé de ces trois types de motorisation, avec chiffres précis sur l’autonomie, le coût d’usage et l’impact écologique, une analyse des tendances du marché et des réglementations à venir, ainsi que des conseils pratiques pour orienter votre décision en fonction de vos besoins quotidiens.

Comparatif des motorisations : autonomie, coût d’usage et impact écologique

Avant de trancher, il convient de comparer objectivement les performances des voitures thermiques, hybrides et électriques sur trois aspects clés : l’autonomie (distance pouvant être parcourue entre deux pleins ou recharges), le coût d’utilisation au quotidien, et l’impact écologique sur l’ensemble du cycle de vie du véhicule.

Autonomie : du plein d’essence à la recharge électrique

Véhicules thermiques : Les voitures à moteur thermique offrent traditionnellement la meilleure autonomie. Un véhicule essence ou diesel moderne peut généralement parcourir entre 600 et 1000 km avec un plein, selon la taille du réservoir et la consommation. Par exemple, une berline diesel sobre avec un réservoir de 50 litres peut aisément franchir 900 km sans ravitaillement. De plus, le ravitaillement est très rapide – il ne faut que quelques minutes pour faire le plein dans une station-service, ce qui rend les longs trajets très faciles à organiser. Sur autoroute, les moteurs thermiques maintiennent d’ailleurs une consommation assez stable et prévisible, ce qui permet de planifier les arrêts ravitaillement avec précision​ legipermis.com.

Véhicules hybrides non rechargeables : Les hybrides classiques (de type Toyota Prius ou Yaris hybride) combinent un moteur thermique et un petit moteur électrique alimenté par une batterie modeste (rechargée en roulant). Leur autonomie totale est similaire à celle des thermiques, car elles disposent d’un réservoir d’essence. Une hybride essence peut ainsi parcourir 600 à 800 km avec un plein. La différence se joue surtout sur la consommation réduite : en usage urbain, une hybride utilise fréquemment son moteur électrique à basse vitesse, ce qui économise du carburant. Cependant, ces hybrides « auto-rechargeables » ne roulent que quelques kilomètres en mode électrique pur, et à vitesse limitée – leur batterie se vide vite. Sur voie rapide ou autoroute, l’avantage hybride s’estompe et elles se comportent comme des thermiques classiques. L’autonomie n’est donc pas un problème pour les hybrides, équivalente aux véhicules essence/diesel, mais elles ne permettent pas de rouler très longtemps 100% électriquement.

Véhicules hybrides rechargeables (plug-in) : Les hybrides rechargeables disposent d’une batterie de capacité intermédiaire (souvent 10 à 15 kWh) que l’on peut recharger sur secteur. Elles offrent généralement 50 km d’autonomie électrique en moyenne avant que le moteur thermique ne prenne le relais​ autoplus.fr autojournal.fr. Les modèles récents améliorent cette performance : certains SUV hybrides haut de gamme dépassent 80 à 100 km en mode électrique grâce à des batteries plus grosses​ v2charge.com controlecommande.com. En pratique, 50-60 km couvrent la plupart des trajets quotidiens (domicile-travail moyen d’environ 38 km aller-retour)​ autojournal.fr, ce qui permet aux utilisateurs disciplinés de rouler au quotidien sans consommer une goutte de carburant. Pour les longs trajets, le moteur essence/diesel assure la continuité, conférant aux hybrides rechargeables une autonomie totale combinée de 500 à 800 km selon la taille du réservoir. Attention toutefois : l’intérêt de ces modèles dépend fortement de la fréquence de recharge. Sans recharge régulière, un hybride rechargeable se transforme en « voiture thermique lourde », pénalisée par le poids de sa batterie inutilement transportée. Il faut donc disposer d’un point de charge à domicile ou au travail pour maximiser son autonomie électrique et son efficacité.

Véhicules électriques : L’autonomie des voitures électriques a longtemps été le point sensible, mais les progrès récents sont spectaculaires. En 2025, la plupart des modèles électriques grand public annoncent une autonomie WLTP (cycle d’homologation) entre 300 et 500 km. En conditions réelles, cela correspond souvent à 200 à 400 km utilisables selon la vitesse, le dénivelé, la température et l’usage des accessoires (chauffage, climatisation). Les meilleurs élèves atteignent désormais des distances comparables aux thermiques : par exemple, la Tesla Model S Long Range affiche plus de 600 km d’autonomie WLTP, rivalisant ainsi avec les berlines essence diagnostique-performance-energetique.com. D’autres modèles familiaux courants (Tesla Model 3, Hyundai Ioniq 6, Mercedes EQE, etc.) dépassent 500 km sur le papier. Cependant, il reste des disparités selon les modèles : une petite citadine électrique (type Renault Twingo EV) ne parcourt qu’environ 190 km réels, alors qu’un SUV électrique haut de gamme peut frôler les 600 km.

Un aspect crucial à considérer est la diminution de l’autonomie sur autoroute. À 130 km/h, une voiture électrique consomme beaucoup plus d’énergie qu’en ville (la résistance aérodynamique augmente fortement). Il n’est pas rare que la consommation double par rapport à un trajet urbain​legipermis.com, réduisant d’autant la distance pouvant être parcourue. Concrètement, une voiture donnée annoncée pour 400 km pourra parfois n’en faire que 200 sur autoroute hivernale. Cela impose des pauses recharge fréquentes lors des longs trajets : typiquement, il faut recharger toutes les 2 à 3 heures de route​ legipermis.com. La bonne nouvelle est que ces recharges sont de plus en plus rapides grâce aux bornes haute puissance. Les stations de recharge ultra-rapide (comme le réseau Ionity en Europe) délivrent jusqu’à 150-350 kW : ainsi, on peut récupérer 80% de batterie en 15 à 30 minutes sur les modèles compatibles​ diagnostique-performance-energetique.com. Une pause café de 20 minutes permet donc souvent de repartir pour 200 à 300 km. La densité des bornes s’améliore également : à fin 2023, la France disposait de plus de 118 000 points de recharge publicsavere-france.org, et le maillage autoroutier européen se renforce chaque année. En usage quotidien, l’autonomie des électriques n’est généralement pas un problème – rappelons que le trajet domicile-travail moyen n’est que de 19 km​ autojournal.fr.
La contrainte se pose surtout pour les grands voyages, où il faut prévoir des arrêts recharge et accepter un temps de route un peu allongé par rapport à une thermique.

Bilan autonomie : Si votre priorité absolue est de rouler sans interruptions sur la plus longue distance possible, les véhicules thermiques conservent l’avantage (autonomie > 600 km et ravitaillement éclair) – un critère important pour les très grands rouleurs. Les hybrides rechargeables offrent une excellente polyvalence : 50 km électriques pour le quotidien, et l’assurance d’un moteur thermique pour voyager loin. Quant aux électriques, leur autonomie répond de mieux en mieux aux besoins courants, mais implique d’adapter ses longs trajets (pauses programmées). Pour un usage majoritairement urbain/péri-urbain, l’autonomie des électriques est largement suffisante et même les petites batteries couvrent plusieurs jours de déplacements.

Coût d’usage : l’électricité défie le pétrole

Le coût d’usage inclut principalement le prix de l’énergie (carburant ou électricité) et l’entretien courant du véhicule. Cet aspect économique est déterminant dans le choix, car au-delà du prix d’achat, c’est le budget à l’usage sur plusieurs années qui pèse lourd. Comparons d’abord le coût de l’énergie au kilomètre, puis les frais d’entretien, sans oublier l’assurance.

Carburant vs électricité (consommation) : En 2025, les carburants fossiles restent chers et volatils. En France, le litre d’essence SP95-E10 oscille souvent entre 1,70 et 1,90 €. Une voiture essence moyenne consomme environ 6 à 7 L/100 km, ce qui représente autour de 10 à 12 € pour 100 km parcourus. Les diesels consomment un peu moins (5 à 6 L/100 en moyenne) mais le gazole est d’un prix similaire, aboutissant à un coût proche (mettons 8 à 10 € / 100 km). De leur côté, les véhicules électriques bénéficient d’une bien meilleure efficacité énergétique. Un moteur électrique convertit 85 à 90% de l’énergie de la batterie en mouvement, contre à peine 20-30% pour un moteur thermique qui perd le reste en chaleur​ diagnostique-performance-energetique.com. Résultat : une voiture électrique compacte utilise autour de 15 kWh/100 km, ce qui correspond à l’énergie de seulement ~2 litres d’essence​ diagnostique-performance-energetique.com

. En prenant le tarif moyen de l’électricité en France, le coût pour rouler 100 km en électrique est d’environ 2 à 3 € (si on recharge à domicile en heures creuses), contre 10 à 12 € en essence pour une voiture équivalente​ diagnostique-performance-energetique.com.

L’avantage coût à l’usage est donc énorme en faveur de l’électrique – on divise par 4 à 5 la dépense énergétique. Même en incluant des recharges sur bornes publiques payantes (plus coûteuses), le budget « carburant » d’une électrique reste inférieur. Par exemple, sur 500 km, un véhicule essence dépensera ~69 € de carburant, là où une voiture électrique dépensera ~7,5 € si rechargée à domicile, ou ~37,5 € via des bornes rapides onéreuses​ legipermis.com .

​Sur 100 000 km (soit environ 5 à 7 ans d’utilisation), cela peut représenter plus de 10 000 € d’économies en faveur de l’électrique​. Les hybrides rechargeables, quant à elles, peuvent avoir un coût d’usage très variable : si elles sont rechargées quotidiennement, leurs premiers 50 km journaliers ne coûtent que quelques euros d’électricité, et le moteur thermique n’intervient que pour les trajets plus longs, réduisant drastiquement la consommation de carburant. En revanche, un hybride rechargeable non rechargé consommera plus qu’une simple hybride, à cause du poids supplémentaire. D’une manière générale, une hybride non rechargeable consomme environ 15 à 30% de moins qu’une thermique équivalente en usage mixte, grâce à l’assistance électrique et à la récupération d’énergie au freinage. Par exemple, là où une compacte essence consomme 6,5 L/100, sa version hybride peut tourner autour de 4,5-5 L/100. Cela réduit d’autant la facture carburant (quelques euros économisés par 100 km). On reste toutefois bien au-dessus du coût d’une électrique à l’usage.

Entretien et maintenance : Au niveau de l’entretien courant, les voitures électriques sont les plus économiques. Elles n’ont ni vidanges d’huile, ni filtres à carburant, ni bougies, ni embrayage. Le moteur électrique étant très simple et éprouvé, les visites de maintenance se limitent à contrôler quelques pièces (liquide de frein, climatisation, filtres d’habitacle, etc.). Concrètement, l’entretien annuel moyen d’une électrique revient à 100 à 300 €, environ moitié moins qu’une thermique qui doit dépenser souvent 300 à 600 € par an en révisions, vidanges et changements de pièces d’usure​legipermis.com. Les véhicules hybrides conservent un moteur thermique avec ses exigences d’entretien (vidanges, etc.), même si l’usure de certaines pièces est atténuée : par exemple, grâce au freinage régénératif, les plaquettes de frein s’usent beaucoup moins vite sur les hybrides et électriques.

Les hybrides auront donc un coût d’entretien intermédiaire : un peu moins de frein et de moteur thermique à entretenir qu’une essence classique, mais tout de même des vidanges régulières et une double motorisation à surveiller.

Fiabilité et réparations : Sur ce plan, difficile de trancher catégoriquement car cela dépend des modèles. Le moteur électrique lui-même est très fiable (peu de pièces mobiles) – certaines études montrent qu’il pourrait durer des centaines de milliers de km sans panne majeure. Cependant, les voitures électriques embarquent des technologies spécifiques (batterie, électronique de puissance) dont les réparations peuvent coûter cher en cas de problème. Par exemple, les modèles haut de gamme comme Tesla ont eu la réputation de réparations onéreuses : aux États-Unis, une analyse montrait que réparer une Tesla coûte en moyenne 5 552 $ par sinistre, soit ~1 350 $ de plus que pour un équivalent essence, alors que les VE d’autres marques avaient des coûts de réparation plus proches des thermiques (seulement 269 $ de plus)​. Le surcoût venait surtout des éléments technologiques coûteux (capteurs, batterie) et a un impact aussi sur le coût de l’assurance. En France, on observe en 2024 une légère hausse des primes d’assurance des véhicules électriques, en raison du prix élevé des réparations et de la fin de certaines exonérations fiscales sur ces assurances​. Assurer une électrique peut donc coûter autant, voire un peu plus, qu’une thermique équivalente, notamment sur les modèles chers. En revanche, pour des petites électriques abordables (Zoé, Twingo, Dacia Spring), l’assurance reste comparable à celle d’une citadine essence. Côté hybride, les pièces mécaniques sont globalement les mêmes qu’une thermique classique (pas de batterie géante comme un VE), donc les coûts de réparation sont similaires aux voitures essence/diesel, avec parfois un léger surcoût lié au système électrique additionnel.

Durée de vie et revente : La longévité des batteries de voitures électriques suscite souvent des questions. La plupart des constructeurs garantissent les batteries 8 ans ou 160 000 km au minimum (avec par exemple 70% de capacité restante garantie). Dans la réalité, les batteries modernes tiennent souvent bien au-delà, avec des pertes de capacité graduelles de l’ordre de 2 à 3% par an. Il n’est plus rare de voir des Tesla ou Nissan Leaf de plus de 10 ans et 200 000 km avec leur batterie d’origine encore fonctionnelle à ~80% de capacité. Le remplacement d’une batterie complète reste très coûteux (plusieurs milliers d’euros), mais devrait théoriquement n’intervenir qu’après de longues années, quand le véhicule aura probablement déjà vécu l’essentiel de sa vie utile. Les moteurs thermiques, bien entretenus, peuvent aussi atteindre 200 000 km et plus, mais nécessiteront peut-être embrayage, échappement ou courroie de distribution en cours de route. Du point de vue de la revente en occasion, en 2025 la cote des véhicules électriques est soutenue par la demande (beaucoup de gens cherchent des VE d’occasion pour payer moins cher que le neuf), mais les progrès rapides des batteries peuvent aussi accélérer la décote des anciens modèles moins autonomes. Les hybrides et hybrides rechargeables, quant à elles, trouvent preneur assez facilement car elles rassurent les acheteurs inquiets de l’autonomie – leur décote est similaire aux thermiques, voire un peu plus faible pour certains modèles très demandés (ex : Toyota hybrides réputées fiables).

Bilan coût d’usage : Du point de vue purement financier au kilomètre, l’électrique l’emporte haut la main en énergie (coût au km imbattable) et en entretien (simplifié). Sur plusieurs années, un conducteur régulier pourra amortir le surcoût à l’achat d’une électrique grâce aux économies de carburant. Les hybrides offrent un compromis intéressant pour réduire la consommation sans changer radicalement ses habitudes, mais elles n’égaleront pas l’électrique en coût d’usage, sauf à rouler très peu (auquel cas la différence de carburant devient négligeable). Enfin, les thermiques payent cher le prix du carburant, mais gardent pour elles un coût d’achat initial plus bas – un facteur qu’il ne faut pas oublier dans le calcul économique global. Nous y reviendrons dans les conseils pratiques.

Impact écologique : duel des émissions et bilan carbone

L’impact environnemental des véhicules est devenu un critère de choix crucial. Il faut le considérer sur l’ensemble du cycle de vie : fabrication du véhicule, utilisation (combustion de carburant ou production d’électricité), et fin de vie (recyclage).

Production et fabrication

C’est un fait établi par les études : fabriquer une voiture électrique émet davantage de CO₂ qu’une thermique, en grande partie à cause de la production de la batterie. Cette « dette carbone initiale » d’une voiture électrique est de l’ordre de 5 à 15 tonnes de CO₂ selon la taille du véhicule, soit 2 à 3 fois plus que la fabrication d’un modèle thermique équivalent​ quechoisir.org. D’autres sources indiquent qu’en moyenne, la production d’un VE émet environ 50% de CO₂ de plus que celle d’une voiture thermique classique​ parlonsplanete.com.

Ce surcroît vient de l’extraction et la transformation des métaux (lithium, cobalt, nickel, etc.) nécessaires aux batteries, des procédés énergivores souvent réalisés à l’étranger. Il convient toutefois de nuancer : l’industrie tend à décarboner progressivement la fabrication des batteries (utilisation d’énergies renouvelables dans les gigafactories, recyclage accru des matériaux). De plus, certains composants des voitures thermiques (extraction du pétrole, fabrication du moteur et du catalyseur) ont aussi un impact écologique non négligeable.

Utilisation (phase de roulage)

C’est lors de l’utilisation que l’avantage des véhicules électriques se manifeste clairement. Une voiture thermique brûle de l’essence ou du diesel et émet en moyenne 100 à 150 g de CO₂ par km (pour une citadine à une grosse berline) directement à l’échappement, sans compter les autres polluants atmosphériques (NOx, particules fines). À l’opposé, une électrique n’émet aucun gaz d’échappement localement. Mais bien sûr, il faut produire l’électricité pour la recharger : le bilan dépend donc du mix énergétique du pays. En France, où l’électricité est majoritairement nucléaire et renouvelable, les émissions liées à la recharge sont très faibles (environ 20 g de CO₂/km selon certaines analyses, soit l’équivalent d’une consommation de 0,8 L/100 km en CO₂). Dans les pays où l’électricité est produite par des centrales à charbon, le gain est moindre – mais reste positif. D’après une étude de Transport & Environment, même dans le cas défavorable d’une voiture électrique fabriquée en Chine et roulant en Pologne (électricité carbonée), elle émettrait sur sa durée de vie 29% de CO₂ en moins qu’une essence équivalente autoplus.fr. En situation optimale (batterie produite en Europe et électricité très verte), l’avantage dépasse -70% d’émissions – par exemple en France, un véhicule électrique génère environ 77% de CO₂ en moins sur l’ensemble du cycle de vie par rapport à une voiture essence​. Cela rejoint les chiffres de l’ADEME (Agence de la transition écologique) qui estime qu’en France, sur 200 000 km, une électrique a un impact carbone 2 à 3 fois inférieur à celui d’un modèle thermique équivalent​siecledigital.fr parlonsplanete.com. Autrement dit, sur l’ensemble de sa vie, la version électrique émet trois à quatre fois moins de CO₂ que la version essence/diesel​. Mais cette supériorité n’est acquise qu’après avoir compensé la « dette » de départ. Les études calculent que le point de bascule (moment où le bilan global de l’électrique devient meilleur que celui du thermique) se situe entre 30 000 et 70 000 km parcourus selon le véhicule et le mix électrique​ quechoisir.org. Concrètement, après quelques années d’utilisation, l’avantage écologique de l’électrique ne fait que se creuser à chaque kilomètre supplémentaire parcouru sans émissions.

Pollution atmosphérique locale

Outre le CO₂ qui contribue au changement climatique, les véhicules thermiques émettent des polluants nocifs pour la santé : principalement les oxydes d’azote (NOx) et les particules fines. Les moteurs diesel sont particulièrement visés (malgré les filtres, ils émettent microparticules et NOx), mais les essence en produisent aussi (particules fines issues de l’injection directe, etc.). Ces polluants sont responsables d’une mauvaise qualité de l’air urbain et de problèmes de santé (allergies, affections respiratoires…). Les véhicules hybrides non rechargeables, en réduisant la consommation de carburant, réduisent d’autant ces émissions polluantes à l’échappement. En ville, en fonctionnement électrique partiel, une hybride émettra moins de NOx et de particules qu’une thermique classique – mais elle en émettra tout de même dès que le moteur essence démarre. Un hybride rechargeable, s’il roule en électrique la plupart du temps en ville, peut presque éliminer ces pollutions locales lors des petits trajets (tant que le moteur ne se déclenche pas). Cependant, seule la voiture 100% électrique élimine complètement les émissions d’échappement en toutes circonstances. Cela explique que de nombreuses villes instaurent des zones à faibles émissions (ZFE) interdisant progressivement les véhicules thermiques les plus polluants : les électriques y auront toujours libre accès, alors que les diesels et vieilles essences sont déjà bannis des centres de certaines métropoles.

Autres impacts écologiques

On notera que les véhicules électriques sont plus lourds en moyenne, ce qui peut accroître l’usure des pneus et donc les émissions de particules liées à l’abrasion routière. Néanmoins, toutes motorisations confondues, le principal impact environnemental reste lié au CO₂ et à l’énergie. Côté ressources, les voitures électriques mobilisent des métaux stratégiques (lithium, cobalt…) dont l’extraction peut avoir des impacts locaux (eau, biodiversité). Les moteurs thermiques, eux, consomment du pétrole tout au long de leur vie. Sur la fin de vie, le recyclage des batteries s’organise rapidement (on atteint déjà plus de 60% de métaux récupérés et ce taux progresse), tandis que les véhicules thermiques sont recyclés à 95% en masse environ en Europe​ autoplus.fr.

L’idéal écologique reste évidemment de limiter l’usage de la voiture en ville et de favoriser des véhicules légers, quelle que soit leur motorisation. Mais à modèle équivalent, l’avantage environnemental va nettement à l’électrique sur la durée, surtout dans un pays comme la France où l’électricité est bas-carbone. Les hybrides représentent un progrès modéré par rapport aux thermiques, et servent souvent de solution de transition.

Bilan impact écologique

En 2025, pour minimiser son empreinte carbone et sa pollution, choisir l’électrique est le plus pertinent à condition de garder son véhicule plusieurs années et de l’utiliser sur de longues distances cumulées. L’hybride rechargeable offre aussi de très faibles émissions en usage urbain (si bien employée), mais reste associée à un moteur thermique pour les longs trajets – son bilan carbone sera donc intermédiaire, meilleur qu’une thermique pure, mais moins bon qu’une électrique. Quant aux hybrides non rechargeables, elles améliorent l’efficience sans toutefois révolutionner le bilan carbone (gain surtout en ville, moindre sur route). Les moteurs thermiques classiques sont les moins vertueux écologiquement, et sont progressivement écartés par les politiques publiques pour cette raison.

Tendances du marché en 2025

Le marché automobile mondial et français est en pleine mutation, marqué par une électrification accélérée et un déclin des ventes de diesels. Comprendre ces tendances aide à anticiper la disponibilité des modèles et la valeur future de son véhicule.

Montée en puissance des électriques et hybrides : Ces dernières années, les ventes de véhicules électriques ont explosé. À l’échelle mondiale, près d’1 voiture neuve sur 5 vendue en 2023 était électrique (battery électrique ou hybride rechargeable), soit environ 14 millions de véhicules électriques vendus dans l’année​n insideevs.com ourworldindata.org. En Europe, la part de marché des électriques dépasse désormais 20% des ventes et a même dépassé celle du diesel – un renversement historique pour un continent autrefois très attaché aux moteurs diesel​parlonsplanete.com. La France illustre bien cette transition : en 2023, les voitures électriques représentaient 16,7% des immatriculations neuves (+46% par rapport à 2022), et les hybrides rechargeables environ 9%statistiques.developpement-durable.gouv.fr. Les hybrides non rechargeables ont aussi le vent en poupe avec plus de 23% des ventes​. À l’inverse, la part des véhicules purement thermiques ne cesse de reculer : le diesel est tombé sous la barre des 10% de parts de marché en 2023 (contre plus de 50% il y a une décennie)​, et l’essence poursuit un lent déclin (environ 37% des ventes en 2023, contre 46% en 2016)​ statistiques.developpement-durable.gouv.fr.

Cette évolution est soutenue par l’offre des constructeurs : quasiment toutes les marques proposent désormais des modèles électrifiés. On trouve sur le marché 2025 des alternatives électriques ou hybrides dans chaque segment, de la citadine (Renault Twingo EV, Dacia Spring, Toyota Yaris hybride) aux grands SUV (Tesla Model Y, Peugeot 5008 hybride, etc.). Les progrès technologiques (batteries plus denses, baisses de coûts) permettent également l’arrivée de modèles électriques plus abordables et plus autonomes, attirant une clientèle plus large.

Prix d’achat et aides : Il faut noter que le prix moyen des voitures neuves a fortement augmenté ces dernières années en partie à cause de l’électrification. En France, il est passé d’environ 26 800 € en 2020 à plus de 35 000 € en 2023legipermis.com. Les véhicules électriques coûtent cher à l’achat (batterie onéreuse) : par exemple, une compacte électrique type Peugeot e-208 ou Renault Mégane EV se situe souvent 10 000 à 15 000 € plus cher que son équivalent essence. Un rapport France Stratégie estimait qu’au segment citadine polyvalente, le surcoût était d’environ 16 000 € en 2022 pour l’électrique par rapport au thermique​. Heureusement, des aides gouvernementales viennent tempérer ce différentiel : le bonus écologique (qui varie selon les pays) apporte en France jusqu’à 5 000 € de remise (7 000 € pour les ménages modestes) sur l’achat d’un VE neuf en 2023-2024​. Ce bonus tend néanmoins à diminuer chaque année et est désormais modulé selon le bilan carbone de la fabrication du véhicule (à partir de fin 2023, en France). À l’horizon 2025, il reste encore des aides mais probablement plus réduites. Les hybrides rechargeables n’ont plus de bonus (sauf rares exceptions locales) car les pouvoirs publics concentrent l’effort sur le 100% électrique. Par ailleurs, de nouvelles formules émergent pour faciliter l’accès aux VE, comme le leasing social en France (loyer mensuel subventionné pour un véhicule électrique, visant les ménages modestes). Dans le marché d’occasion, on constate une plus grande disponibilité de modèles électriques récents (2-4 ans) issus de fins de leasing, ce qui commence à tirer les prix vers le bas, rendant l’électrique d’occasion de plus en plus intéressant en 2025.

Réseau de recharge et carburants : Un facteur clé de la dynamique du marché est l’infrastructure. Le nombre de bornes de recharge publiques en Europe et en France continue de croître à un rythme soutenu (+44% en un an en France en 2023)​ avere-france.org, rassurant les acheteurs potentiels de VE. Les stations-service traditionnelles s’adaptent aussi (ajout de bornes rapides dans les grandes stations autoroutières). En parallèle, le réseau de distribution de carburant fossile reste dense, mais on observe une tendance à la diminution du nombre de stations en zones urbaines (les villes favorisent les mobilités douces, réduisent l’espace pour la voiture). Il est prévu également l’arrivée progressive de nouveaux carburants alternatifs : le Superéthanol E85 gagne en popularité sur les motorisations essence (carburant à base de bioéthanol bien moins cher à la pompe), et côté diesel, on parle d’huiles végétales hydrogénées (HVO) ou à terme de carburants de synthèse neutres en CO₂ pour certaines niches (notamment pour les voitures de sport après 2035, suite au lobbying de l’Allemagne). Cependant, ces carburants alternatifs resteront marginaux en 2025 pour le grand public.

Réglementations : vers la fin du thermique

Les pouvoirs publics, tant au niveau national qu’international, ont fixé une direction claire : la transition écologique passe par la réduction drastique des véhicules thermiques. Plusieurs réglementations influencent le choix d’une voiture en 2025 :

  • Fin programmée des ventes de voitures thermiques neuves : L’Union européenne a acté l’interdiction de vente des voitures neuves à moteur thermique à partir de 2035 (essence et diesel, y compris hybrides non rechargeables). Seules des exceptions pour les carburants de synthèse neutres en carbone pourraient subsister. Ce cap de 2035 signifie qu’en 2025, on est à 10 ans de l’échéance : les constructeurs orientent déjà leur R&D et leurs lancements vers l’électrique. D’ici là, des objectifs intermédiaires de réduction des émissions de CO₂ des nouveaux véhicules poussent progressivement les thermiques vers la sortie. Au Royaume-Uni, l’échéance est même avancée à 2030 pour les essence/diesel (2035 pour hybrides). En Californie et dans d’autres états ou pays, des mesures similaires sont prises. Pour l’acheteur de 2025, cela signifie que la revente en occasion d’une voiture thermique achetée neuve aujourd’hui pourrait être plus difficile dans 7-10 ans (marché en contraction, voire interdictions dans certains pays).

  • Normes d’émissions et malus : En 2025, la norme antipollution Euro 7 pourrait entrer en vigueur en Europe (prévue pour mi-2025). Elle impose des limites d’émissions encore plus strictes aux véhicules thermiques, ce qui renchérit leur coût de fabrication (filtres à particules plus performants, systèmes de dépollution sophistiqués). Par conséquent, les modèles thermiques neufs vont coûter plus cher et certains constructeurs ont même annoncé qu’ils ne développeraient pas de nouveaux moteurs uniquement pour Euro 7, préférant investir dans l’électrique. Par ailleurs, la France et d’autres pays continuent d’appliquer un malus écologique à l’achat pour les voitures émettant beaucoup de CO₂ (principalement de grosses cylindrées essence/diesel). En 2025, ce malus peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros pour les véhicules les plus polluants, tandis que les électriques sont exonérées. Ces mécanismes fiscaux visent à rééquilibrer le coût total et inciter à l’achat de véhicules moins émetteurs.

  • Zones à Faibles Émissions (ZFE) et restrictions de circulation : Dans de nombreuses métropoles, des restrictions de circulation se renforcent chaque année. En France, la loi Climat et Résilience impose aux agglomérations de plus de 150 000 habitants de mettre en place des ZFE. Concrètement, cela signifie qu’à partir de 2024-2025, dans des villes comme Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, etc., les véhicules les plus polluants ne pourront plus circuler en centre-ville en semaine. Par exemple, la Métropole du Grand Paris prévoit qu’au 1er janvier 2025, les voitures classées Crit’Air 3 (essentiellement les diesels d’avant 2011 et les essences d’avant 2006) seront interdites dans la ZFE du Grand Paris​ metropolegrandparis.fr. D’autres métropoles suivent des calendriers similaires pour éliminer progressivement les vieux diesels (Crit’Air 4,5 déjà bannis) puis à terme les Crit’Air 3. L’horizon 2030 pourrait voir l’exclusion des Crit’Air 2 (diesels récents) dans certaines ZFE. Par conséquent, acheter un véhicule thermique en 2025 peut être problématique si vous habitez ou travaillez en ville : un diesel neuf acheté en 2025 sera Crit’Air 2, potentiellement restreint d’ici quelques années dans les centres urbains. À l’inverse, les véhicules électriques bénéficient d’une vignette Crit’Air Électrique qui leur garantit l’accès aux zones protégées, et les hybrides rechargeables obtenant Crit’Air 1 (comme les essence les plus propres) sont tolérés pour l’instant. Il faut donc intégrer cet aspect réglementaire géographique à votre choix en 2025.

  • Avantages et incitations locales : Certaines communes ou entreprises offrent des avantages aux véhicules électriques/hybrides : gratuité ou tarif préférentiel de stationnement, accès aux voies de covoiturage, bornes de recharge gratuites, etc. Ces coups de pouce ne sont pas négligeables en usage quotidien (économie de temps et d’argent). À l’inverse, les voitures thermiques puissantes subissent des restrictions (par exemple, à Paris les places de parking résidentiel pour les SUV polluants sont surtaxées). On voit aussi émerger des obligations, comme l’installation de bornes de recharge dans les nouveaux immeubles ou les parkings de bureaux, ce qui facilitera l’adoption de l’électrique.

En somme, la réglementation 2025 est clairement à l’avantage des motorisations électriques (et dans une moindre mesure hybrides) et met une pression croissante sur les thermiques. Choisir une voiture thermique aujourd’hui, c’est s’exposer à des contraintes grandissantes durant la décennie à venir, tandis que choisir une électrique s’aligne avec la direction prise par les politiques publiques et vous « future-proof » vis-à-vis des interdictions à venir.

Conseils pratiques pour choisir en fonction de vos besoins

Face à ces comparatifs et tendances, quel choix est le plus pertinent en 2025 ? La réponse dépend de votre profil d’usage, de vos contraintes pratiques et de vos priorités. Voici quelques cas de figure et conseils pour vous aider :

  • Usage principalement urbain / trajets courts (moins de 50 km par jour) : Si vous ne faites que de petits déplacements quotidiens (maison-boulot, courses, école…) et disposez d’un point de charge à domicile ou au travail, la voiture électrique est souvent le meilleur choix. Elle vous permettra de rouler sans émettre de pollution locale, à moindre coût (quelques euros par semaine d’électricité), et l’autonomie même modeste d’une citadine électrique suffira largement. En ville, vous apprécierez son silence de fonctionnement et la simplicité (boîte automatique, conduite souple). De plus, vous serez à l’abri des restrictions de circulation dans les ZFE. Hybride non rechargeable : peut convenir aussi si vous n’êtes pas prêt pour l’électrique pur, mais l’intérêt par rapport à une électrique pour des petits trajets est moindre (vous continuerez à passer à la pompe, même si moins souvent). Thermique essence : envisageable pour les très petits budgets (une petite occasion essence coûte moins cher à l’achat qu’une électrique), mais tenez compte des interdictions futures en centre-ville. Quant au diesel, il est déconseillé en usage majoritairement urbain : outre les contraintes (vignette Crit’Air moins favorable), un diesel supporte mal les trajets courts (encrassement).

  • Trajets quotidiens moyens ou usage mixte (50-100 km/jour, incluant voie rapide) : C’est le cas typique d’un actif en périphérie faisant un peu d’autoroute ou de voie rapide quotidiennement. Ici, l’autonomie commence à compter. Une électrique de milieu de gamme (50-60 kWh de batterie, 300-400 km d’autonomie) peut parfaitement convenir, à condition de pouvoir recharger idéalement chaque nuit. Si vous parcourez 80 km par jour, cela fait environ 400 km par semaine ouvrée, soit une recharge hebdomadaire (ou des petites charges intermédiaires). Vérifiez la présence de bornes au travail ou dans les environs pour plus de flexibilité. Si la recharge vous est impossible (pas de garage, pas de borne proche), alors une hybride non rechargeable ou une hybride rechargeable peut être un bon compromis pour réduire la consommation. L’hybride rechargeable vous permettra de faire les 50 premiers km en électrique (donc la plupart du temps sans carburant en semaine), puis de basculer sur le thermique pour la fin du trajet ou les imprévus. En revanche, si recharger n’est vraiment pas envisageable, une hybride simple (auto-rechargeable) sera plus indiquée qu’un PHEV. Enfin, un véhicule thermique essence reste possible pour cet usage, notamment si le budget est serré, mais anticipez un coût carburant élevé. Choisir un modèle essence très sobre sera alors important (petite cylindrée moderne, éventuellement compatible bioéthanol E85 pour économiser). Le diesel peut se justifier si vous faites beaucoup de voie rapide (il conservera une consommation basse sur autoroute), mais pour ~80 km/jour un diesel moderne aura à peine le temps de chauffer : pas idéal non plus.

  • Grands rouleurs (longs trajets fréquents, >15 000 km/an principalement sur autoroute) : Si vous arpentez régulièrement les autoroutes sur de longues distances (commercial itinérant, famille répartie aux quatre coins du pays, vacances en camping-car, etc.), le choix peut être plus nuancé. Un diesel moderne reste objectivement efficace pour aligner les kilomètres : consommation moindre à 130 km/h, réseau de stations omniprésent, ravitaillement ultra-rapide. Cependant, avant de choisir un diesel en 2025, prenez en compte les contraintes citées (ZFE, fiscalité). Un hybride diesel (il en existe quelques-uns, ex : Mercedes) pourrait être un compromis, mais ces modèles sont rares et coûteux. Une berline électrique à longue autonomie est de plus en plus capable de faire de longs trajets avec seulement une ou deux recharges rapides. Si vous optez pour l’électrique, privilégiez un véhicule avec au moins 500 km d’autonomie WLTP pour avoir ~300 km réels sur autoroute, et assurez-vous d’avoir accès au réseau de charge rapide (un abonnement aux réseaux Ionity, Tesla Superchargeurs ouverts, etc., peut être utile pour réduire le coût des charges). Le temps de parcours sera un peu allongé (comptez une pause de 20-30 minutes toutes les 2-3 heures), mais cela peut s’intégrer dans votre rythme de conduite (pauses régulières recommandées pour la sécurité de toute façon). Si vous faites 30 000 km/an, le calcul économique est très favorable à l’électrique en carburant. Un hybride rechargeable n’est pas idéal pour qui passe son temps sur autoroute : sa batterie se videra vite et il traînera alors du poids mort, sa consommation pouvant même dépasser celle d’un diesel une fois la batterie vide. Pour un grand rouleur, en dehors de l’électrique, un hybride non rechargeable essence peut convenir s’il s’agit de trajets variés (beaucoup de ville + un peu d’autoroute), mais s’il s’agit quasi uniquement d’autoroute, un moteur essence ou diesel classique sera tout aussi bien (l’hybride n’apporte pas de bénéfice sur autoroute stabilisée).

  • Infrastructure de recharge disponible : Un point central dans votre décision sera : avez-vous un endroit où recharger une voiture électrique facilement ? Si vous habitez en maison individuelle ou immeuble équipé d’une borne (ou au moins d’une prise renforcée où installer une Wallbox), l’électrique est vraiment envisageable car vous pourrez partir chaque matin avec « le plein ». Si au contraire vous êtes en appartement sans parking privé et sans borne au travail, la recharge publique peut être contraignante (il faut trouver une borne disponible, laisser la voiture un certain temps, etc.). Dans ce cas, à moins d’un très fort attrait pour l’électrique, une hybride serait plus pratique au quotidien, vous évitant le casse-tête de la recharge tout en offrant une efficience améliorée.

  • Budget d’achat et coût global : Malgré la baisse des coûts, une voiture électrique neuve reste plus chère à l’achat. Si votre budget est limité, regardez du côté de l’occasion : on trouve désormais des citadines électriques d’occasion (Renault Zoé, Nissan Leaf…) à des prix raisonnables, surtout avec le bonus « occasion » qui existe dans certains pays. Si même en occasion l’électrique reste hors de portée ou pas assez spacieuse pour vos besoins, une thermique d’occasion récente peut être un choix économique à court terme – mais son coût d’usage sera élevé (carburant + entretien) et sa valeur de revente pourrait chuter à mesure que les restrictions s’accumulent. Les hybrides d’occasion sont un compromis intéressant : on commence à trouver des Toyota hybrides d’il y a 5-6 ans à des tarifs corrects, avec une fiabilité reconnue et un coût d’usage réduit par rapport à l’essence pure. En neuf, si votre budget vous le permet, calculez le TCO (coût total de possession) sur la durée : parfois l’électrique, plus chère au départ, revient moins cher sur 5 ans qu’une thermique + carburant. N’oubliez pas d’intégrer l’assurance dans votre budget comparatif (comme dit, elle peut être légèrement plus élevée pour l’électrique haut de gamme).

  • Sensibilité écologique : Si l’argument environnemental est prioritaire pour vous, l’électrique s’impose comme le meilleur choix pour éliminer vos émissions à l’usage. Vous roulerez sans culpabiliser sur votre impact climat local. Assurez-vous tout de même d’adapter la taille de la batterie à vos besoins : une petite voiture électrique légère aura un bien meilleur bilan écologique qu’un énorme SUV électrique de 3 tonnes. Inutile de surdimensionner si ce n’est pas nécessaire. Une voiture plus légère et efficiente – qu’elle soit électrique ou hybride – aura toujours moins d’impact qu’un modèle lourd et puissant. Par exemple, il vaut mieux une compacte électrique de 50 kWh qu’un SUV de 100 kWh si votre usage ne requiert pas un grand véhicule. L’hybride rechargeable peut être un compromis écolo si (et seulement si) vous rechargez très régulièrement et roulez court la plupart du temps. Sinon, vous risquez de consommer presque comme une thermique tout en ayant dépensé des ressources pour la batterie, ce qui serait contre-productif écologiquement.

  • Autres usages spécifiques : Si vous tractez une remorque/caravane ou avez besoin d’un véhicule utilitaire, l’offre électrique existe mais peut-être limitée (autonomie en forte baisse en tractant, bornes pas toujours adaptées aux utilitaires). Les hybrides rechargeables offrent en général de bonnes capacités de traction (certains modèles SUV PHEV tractent 1,5 tonne) tout en maintenant une consommation modérée. Un diesel reste toutefois champion pour tracter de très longues distances. Pour les zones très froides ou isolées, prévoyez qu’une électrique perd de l’autonomie par grand froid et requiert une bonne planification.

En résumé, faites un bilan de votre usage réel : kilométrage journalier, profil de trajet, possibilité de recharge, budget. Si plus de 80% de vos déplacements quotidiens peuvent être couverts par de l’électrique et que vous pouvez recharger, un véhicule électrique sera généralement le choix le plus économique et écologique sur le long terme. Si vous avez des besoins hybrides (un peu de tout : ville + route + pas de recharge aisée), l’hybride classique ou rechargeable offre une transition en douceur. Ne choisissez un diesel neuf en 2025 que si vous avez une très bonne raison (kilométrages autoroutiers intenses) et que vous êtes conscient des restrictions à venir qui pourront limiter son usage dans certaines zones. L’essence reste pertinente sur certains segments (petites voitures, sportives passion) ou si vous tenez absolument à la simplicité mécanique, mais sachez qu’elle vous coûtera de plus en plus cher à utiliser.

Conclusion : quel choix privilégier en 2025 ?

En 2025, le choix du cœur peut encore différer du choix de la raison, mais l’écart se resserre. Les voitures électriques ont atteint une maturité telle qu’elles deviennent, pour beaucoup d’automobilistes, le choix le plus pertinent sur les plans écologique et économique à l’usage. Si vous pouvez surmonter les contraintes de la recharge et le surcoût initial, une électrique vous apportera satisfaction et sérénité face aux évolutions réglementaires (aucune interdiction en vue, bien au contraire). Les hybrides rechargeables sont un excellent compromis pour ceux qui veulent le beurre et l’argent du beurre : rouler propre en semaine et ne pas se soucier de l’autonomie le week-end. Veillez simplement à vraiment les recharger pour en tirer parti. Les hybrides non rechargeables constituent une étape intermédiaire fiable pour réduire sa consommation sans changer radicalement ses habitudes, mais leur pertinence à long terme pourrait décroître à mesure que l’électrique pur se généralise. Quant aux voitures thermiques essence/diesel, elles offrent encore en 2025 des atouts (prix d’achat, autonomie, réseau existant) mais apparaissent de plus en plus comme un choix de court terme ou de dernier recours pour des usages spécifiques. Leur déclin dans les ventes et les plans d’avenir des constructeurs est sans appel.

En définitive, le choix du véhicule en 2025 doit se faire en tenant compte non seulement de votre situation actuelle, mais aussi de l’évolution à venir des coûts et des usages. Posez-vous les bonnes questions : où en sera le prix de l’essence dans 5 ans ? Pourrai-je revendre mon diesel en 2030 ? Aurai-je accès à une borne de charge bientôt dans mon parking ? Les réponses à ces questions penchent de plus en plus en faveur de l’électricité. Sans tomber dans un discours « tout électrique » dogmatique, on constate que l’électrification est la tendance de fond soutenue à la fois par la technologie, l’économie d’usage et la réglementation.

Verdict : pour un conducteur moyen en 2025, soucieux de son budget et de la planète, la voiture électrique ressort comme le choix le plus pérenne. Adaptez ce conseil à vos contraintes personnelles grâce aux comparatifs et recommandations pratiques ci-dessus. Quel que soit votre choix, assurez-vous qu’il correspond à votre usage réel et qu’il sera encore viable dans quelques années. L’objectif est de trouver la voiture qui vous facilitera la vie au quotidien tout en s’inscrivant dans la mobilité durable de demain.

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Ecrit par Sandrine Barnard

Bonjour à tous,

Je m'appelle Sandrine Barnard et je suis fière de faire partie de l'équipe de pour-vous-magazine.com. Passionnée par le monde qui m'entoure, j'ai toujours été animée par le désir de partager, d'échanger et de communiquer. C'est cette passion qui m'a naturellement conduite vers le métier de rédactrice.

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