Alors que le cuisine française connait un franc succès dans les pays de l’Est, c’est l’inverse qui se passe en Europe. En effet, les Français sont de plus en plus friands des plats japonais, au point que des restaurants spécialisés fleurissent dans tout le pays et que des produits asiatiques assiègent les supermarchés.
Les sushis restent néanmoins le produit phare nippon. Une fois le cap du poisson cru passé, les Français en raffolent.
Revenons sur ce met d’exception, qui constitue un plat « commun » sur le territoire français.
Que sont véritablement les sushis ?
Les sushis constituent un plat nippon principalement composé de riz vinaigré, ou shari, qui est assemblé à d’autres éléments tels que du poisson cru ou des fruits de mer, nommés neta. Ce dernier peut également être des champignons ou des légumes.
Malgré les idées reçues selon lesquelles le sushi serait le plat emblématique de la cuisine japonaise, ce dernier n’est en réalité qu’un plat d’exception et leur consommation reste occasionnelle sur le territoire nippon.
Pour les Japonais, le sushi est un art. En effet, la formation afin de se voir attribuer le titre de « Maître Sushis » dure dix années : en effet, ces maîtres se doivent de maîtriser le mieux possible la découpe du poisson, la cuisson du riz, ainsi que l’étude des meilleures combinaisons possibles.
Quels sont les différents types de sushis ?
Il existe deux classes de sushis : ceux traditionnels et ceux spéciaux.
Les traditionnels sont les sushis que l’on pourrait qualifier de classiques, que l’on retrouve un peu partout et qui sont ceux les plus connus. Parmi eux, on retrouve les sushis suivants :
Le Nigiri : il se compose d’une boule de riz sur laquelle est déposée, soit une tranche de poisson cuit ou cru, soit de fruit de mer (crevettes, crabe, oursins), des légumes, des champignons ou encore des omelettes.
Il existe deux autres formes spécifiques de nigiri, à savoir :
Le Gunkanmaki : proche du maki, il se compose d’une boule de riz enveloppée d’une bande d’algue Nori surmontée d’œufs de poisson (saumon, poisson volant ou capelan).
Le Temarizushi : sushis de forme sphérique spécialement conçus pour les enfants ;
Le Temaki : cône d’algue entourant le riz ainsi que les divers ingrédients qui se situent à l’intérieur. Ils sont appréciés par leur facilité de préparation et leur praticité ;
Le Maki : il se compose d’une boule de riz entouré d’une feuille d’algue nori. À l’intérieur, on peut y retrouver une bande de poisson cru, de légumes (concombre/avocat), de crevettes, ou encore d’omelettes. Il existe diverses variantes et il y en a pour tous les goûts !
Là encore, des variantes existent :
Oshinko Maki : au radis saumuré, appelé « daikon » ;
Kappa Maki : au concombre ;
California Rolls : variante occidentale des maki où le riz se trouve à l’extérieur et l’algue à l’intérieur ;
Le Chirashi : à la différence des sushis qui ont vocation à se consommer en une seul bouchée, le chirashi est un plat relativement copieux. Il constitue un bol de riz sur lequel sont disposées diverses tranches de poissons cru, ainsi que des légumes.
Les spéciaux sont des sushis moins connus du grand public, que l’on retrouve dans des restaurants plus spécialisés, mais qui valent néanmoins le coup.
Le Inari : boule de riz enveloppé de tofu frit ou d’une fine couche d’omelette ;
Le Funa : le poisson fuma est un poisson fermenté entre diverses couches de riz, dégageant une odeur extrêmement forte. Amateur de sushis, voilà l’une des plus vieilles formes d’entre eux, il serait donc dommage d’y passer à côté ;
Le Oshi : ce sont des sushis pressés dans un moule. Ils sont composés de deux couches de riz entre lesquelles sont disposés du poisson cru, des légumes, des algues nori. Ils sont ensuite pressés dans un moule en bois et se mange à la main ;
Le Masu : ce sont des sushis pressés que l’on retrouve seulement à Toyama, au Japon. Il consiste en du riz vinaigre enveloppé par des tranches de sashimi de truites pressées.
Même s’il est possible de les manger aux baguettes, les sushis se mangent à la main par respect pour la personne qui les a cuisinées. En outre, ce n’est pas le riz qui se trempe dans la sauce soja mais seulement le neta.
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